Les Fribourgeois et Andrey à travers le Monde
Emigration Suisse ( entre autre vers le Brésil)
Les Andrey dans le monde (Chiffres)
Le grand historien latin Tacite, avait dit: «Les helvétiques sont un peuple de guerriers, célèbre pour la valeur de ses soldats». Pour cette raison les Cantons suisses, avec leurs alliances établies tant avec une partie, tant avec une autre, jouaient un rôle important dans la politique européenne. En 1512 en effet, en tant qu’alliés de Jules II, ils décidèrent les sorts de l’Italie et reçurent du Pape le titre de «défenseurs de la liberté de l’Église». A cette époque, où il était normal d’être mercenaire, le noyau central des Alpes hébergeait un peuple de guerriers. Les premiers Cantons suisses, avec environ 500.000 habitants, étant donné les conditions économiques précaires de l’époque, constituaient un pays surpeuplé: la pauvreté était grande. Il ne restait donc qu’à émigrer, et la meilleure occupation était alors d'être mercenaire.
La garde suisse n'est pas, contrairement aux apparences un régiment de parade, mais bien une armée confessionnelle. Fondée en 1506 par Jules II, elle est le plus ancien corps de troupe pontifical. Une ancienneté qui s'accompagne d'une tradition de fidélité exemplaire à la personne du pape. En mai 1527, pour protéger le fuite du pape Clément VI, 147 Suisses se firent massacrer par les lansquenets mandatés par Charles - Quint.
Chaque année, le 6 mai, jour anniversaire de ce fait sanglant, les nouvelles recrues prêtent serment de fidélité au pape lors d'une cérémonie émouvante et grandiose (voir phot à gauche)
De nos jours, il suffit simplement d'être citoyen helvétique de confession catholique romaine et jouissant d'« une réputation irréprochable ».
La Garde suisse est actuellement composée de 5 officiers (1 colonel, 1 lieutenant-colonel, 1 major et 2 capitaines), 27 sous-officiers (1 sergent-major, 6 sergents, 10 caporaux et 10 vice-caporaux), 77 hallebardiers et 1 chapelain (avec rang de lieutenant-colonel).
La langue officielle de la Garde suisse est l'allemand.
La bataille de Marignan (Marignano en Italie, aujourd'hui Melegnano, ville à 16 km au sud-ouest de Milan), eut lieu les 13 et 14 septembre 1515 et opposa François Ier de France et ses alliés Vénitiens aux Suisses qui défendaient le Milanais. La bataille de Marignan est l'un des épisodes des Guerres d'Italie commencées par Charles VIII en 1494 afin de contrôler le duché de Milan.
De mai à août 1515, 32 000 Suisses avaient fait mouvement vers Suse, Pignerol et Saluces pour empêcher le passage des Alpes par les Français.
François Ier fit mouvement en direction de Milan et établit son camp près de Marignan. Les Zurichois et les Lucernois, reçurent l'ordre de leurs gouvernements respectifs d'accepter une paix honorable. Uri, Schwyz, Unterwald et Glaris refusèrent de battre en retraite. Ceux parmi les Suisses qui étaient restés à Milan se laissèrent entraîner au combat . Quelques 20.000 Suisses (jusqu'à 30.000 selon P. de Vallière) disposant de 8 canons et 1.000 arquebusiers devaient faire face à plus de 50.000 Français équipés de la plus belle artillerie de l'époque.
La bataille dura les deux journées du 13 et 14 Septembre. Le soir du 14, 14 000 Suisses gisent sans vie sur le champ de bataille.
C'est la première victoire du jeune roi François Ier la première année de son règne, acquise à un prix terrible : 16 000 morts en quelques jours. Vainqueur grâce à sa très belle artillerie, il veut la réconciliation et signe avec les cantons suisses la Paix Perpétuelle en 1516, suivie du Traité d’Alliance en 1521. Cette paix fut respectée par la France et la Suisse jusqu’en 1792 et l’alliance confirmée périodiquement par la signature de capitulations. Ce mot vient du latin « capitula » qui signifie chapitres, traités établissant entre les deux parties des règles bien précises. Ainsi les régiments levés en Suisse doivent-ils être commandés par des officiers suisses.
Suisses Mercenaires au service de la France
De 1672 à 1792, 12 régiments suisses furent levés pour le service français. A chaque changement de colonel, le régiment prend son nom et modifie ses drapeaux. Ce renouvellement continuel a engendré 63 unités aux noms différents et chaque fois 2 modèles de drapeau, l'un d'ordonnance, l'autre colonel.
Le nombre de Suisses ayant choisi de servir les Rois de France pendant trois siècles et demi est estimé à un million de soldats dont six cent mille sont morts au combat ou des suites de leurs blessures.
En 1755, selon la volonté de Louis XV, trois casernes identiques sont construites à Rueil, Courbevoie et Saint Denis. Elles reçoivent chacune, au minimum, un bataillon de gardes. A Rueil, c’est désormais presque un millier de militaires qui vont vivre en symbiose avec les Rueillois. Aujourd'hui, Rueil Malmaison accueille Le Musée Franco-Suisse & Le Centre de documentation des Suisses au Service de France .
Il y est rapporté une anecdote que voici : Dans les années 1755, le duc de Lorraine Stanislas Leczinki ex-roi de Pologne et beau père de Louis XV était friand de vin de Tokay. Il en cachait une bouteille dans la salle des gardes sise près de la "salle du trône" et, quand les conseils étaient par trop ennuyeux, il s'éclipsait pour en déguster une lampée en compagnie des membres de la garde. Comme celle ci était suisse, il en est découlé la fameuse expression "boire en suisse" qui signifie donc "boire en cachette" et non pas boire en "avare". Je précise que cette anecdote émane de Mademoiselle de Mouflet qui était la confidente de Stanislas.
Soldats Suisses et Révolution Française
Le 10 août 1792 est une date-clé pour l'édification de la République française... et un cauchemar dans l'histoire des Suisses au Service de la France.
. «Jamais, depuis, aucun de mes champs de bataille ne me donna l'idée d'autant de cadavres que m'en présentèrent les masses de Suisses [...]» C'est un expert qui s'exprime là, puisqu'il s'agit de Napoléon, qui se souvient, sur le tard, de cette fameuse journée du 10 août à laquelle il assista, alors jeune capitaine, en spectateur.
«Ils ont quitté leurs casernes, celle de Rueil en particulier, pour aller défendre le roi. Et ils savaient que ce n'était pas pour une partie de plaisir: ils avaient enterré leurs drapeaux dans la cour de la caserne», raconte Liliane Kalenitchenko, conservatrice du Musée de Rueil-Malmaison, qui inclut le Musée Franco-Suisse. «Leur drapeau portait la mention 'Honneur et fidélité'.
Une fois qu'ils avaient prêté serment, c'était 'à la vie, à la mort'».
Le premier assaut est donné à 9h30. Les combats dureront jusqu'à 16h30. Entretemps, Louis XVI aura fait transmettre l'ordre aux Suisses de déposer les armes et de retourner dans leurs casernes. Au vu du climat paroxystique qui règne ce jour-là aux Tuileries, c'est de fait une véritable condamnation à mort.
Et ce fut le carnage . Des soldats sont égorgés, d'autres littéralement découpés en morceaux... Bonaparte notera que «des femmes bien mises se portent aux dernières indécences sur les cadavres des Suisses».
Combien d'entre eux mourront-ils ce jour-là? Les chiffres fluctuent selon les ouvrages: 760, 630... L'historien franco-suisse Jacques Czouz-Tornare revoit ces chiffres à la baisse en parlant quant à lui de moins de 400 victimes, plus 70 environ lors des exécutions qui suivront en septembre.
Quoi qu'il en soit, devant le succès des insurgés, l'Assemblée prononce la suspension du roi. Le 10 août 1792 met brutalement fin à treize siècles de monarchie en France.
Emigration Suisse ( entre autres, vers le Brésil)
La Suisse n'a pas toujours été le havre de richesse, fécondité qu'elle parait être aujourd'hui. C'était la vie de montagne, sur un sol pas toujours très fertile, replié sur l'élevage. Ces difficultés ont développé ce sentiment de solidarité régionale et une créativité de survie. Par contre les familles étaient nombreuses et accroissaient les problèmes de subsistance. Il fallait aller chercher ailleurs d'autres ressources comme le faisaient les mercenaires Suisses mais aussi parfois d'autres terres. Beaucoup de Suisses ont ainsi dû s'expatrier, d'abord vers les pays voisins dont la France. C'est ainsi que mon Gd Père quitta son Tessin Natal et ma grd Mère son district de la Gruyère. On voit dans les tableaux de bas de page que la France est le premier pays d'accueil, par contre existe des destinations plus lointaines.
Emigration à Nova Friburgo:
Nova Friburgo est une ville du Brésil dans l'état de Rio de Janeiro.
Elle fut fondée en 1820, après que le roi João VI, en 1818, eut autorisé des habitants du canton de Fribourg (Suisse) à émigrer au Brésil. Les immigrants donnèrent le nom de São João Batista de Nova Friburgo à leur ville.
Nuva Friburgo
voici l'histoire de la famille Schwartz/Andrey émigrant du district de Gruyère vers le Brésil
Cette famille, originaire de Pont-La-Ville était composée de 8 personnes.
I Claude Joseph SCHWARTZ, de Pont-La-ville, y o 01.10.1778, habitant Bulle en 1819, meunier et boulanger, émigré au Brésil;
Il embarque ses enfants à bord du Deux-Catherines et reste aux Pays-Bas auprès de son épouse hospitalisée trés malade à Sankt Gravendeel; Veuf, il embarque à bord du Trajan, le bateau destiné au transport de l'équipement des colons. Curieusement le Trajan, parti bien aprés les autres bateaux, arrivera à Rio quelques jours avant le Deux-Catherines qui transporte sa famille.
A la colonie, la famille Schwartz occupa la maison 38 et la glèbe 9 où elle ne demeura pas plus que quelques mois. La liste des orphelins, établie par l'abbé Joye, mentionne clairement que tous les enfants sont avec leur pére à Cantagalo, sauf Anne-Marie vivant avec Ferdinand KUENZI à Nova Friburgo (Ferdinand KUENZI, absent de la liste publiée par Martin Nicoulin dans La Genèse de Nova Friburgo, est cependant l'un des colons; En 1821 il habite aussi à Cantagalo).
Claude-Joseph SCHWARTZ et sa famille s'établirent sur des terres au "córrego do Taquaral da Boa Vista" où ils défrichèrent la forêt pour planter du café. La famille vécut dans cette région pendant plusieurs années, allié principalement aux FOLLY, famille également établie dans la zone rurale de Cantagalo.
En 1836 Claude-Joseph SCHWARTZ vendra une partie de sa ferme à un colon lucernois, Joseph LUTOLF. A sa mort en 1841, ses héritiers, enfants et gendres, firent de même. A partir de cette date le nom SCHWARTZ a progressivement disparu de Cantagalo pour apparaitre à Itaocara (Aldeia de Pedra) et plus tard à Campos, où résident aujourd'hui leurs descendants.
Mariage à Cerniat 25.11.1799 Claudine ANDREY, de Cerniat, y o ca 1781, décédée St.Gravendeel (NL) 20.09.1819, fille de Joseph ANDREY.
Il est possible que cette Claudine Andrey, fille de Joseph Andrey soit la petite fille de Jean Pierre Andrey notre Ancêtre. En effet ce Jean Pierre Andrey Meunier de son état ( comme Claude Schwarz ) avait eut à Pont la ville (même village) un fils illégitime du prénom Joseph...Dernières nouvelles de Nova Friburgo ( Fév. 2011)
Inondations au Brésil: Fribourg solidaire avec Nova Friburgo
Mis en ligne le 18.01.2011 à 18:21 http://www.hebdo.ch/inondations_au_bresil_fribourg_solidaire_avec_nova_friburgo_82188_.html
L'Etat et la ville de Fribourg se montrent solidaires de leurs cousins brésiliens de Nova Friburgo, durement touchés par les inondations et les glissements de terrain. Le canton réserve 100'000 francs pour cofinancer des projets concrets, la ville offre 30'000 francs. Dans un communiqué de presse diffusé mardi, l'Etat de Fribourg exprime sa solidarité à l'égard de la population de Nova Friburgo. Le Conseil d'Etat a décidé de concentrer son soutien dans l'aide à la reconstruction et à la prévention de nouvelles catastrophes. Il entend cibler son appui pour cofinancer des projets concrets, liés à la reconstruction d'infrastructures communautaires, comme les écoles ou les dispensaires. Le gouvernement utilisera les relais du canton de Fribourg dans la région de Nova Friburgo pour s'assurer que les montants octroyés seront bel et bien utilisés conformément à leur destination.
Liens historiques
Le Conseil d'Etat a indiqué souhaiter que les collectivités publiques fribourgeoises se mobilisent en signe de solidarité et d'attachement historique à l'égard de Nova Friburgo. Pour mémoire, la ville a été fondée au 19e siècle par des immigrés suisses, dont 800 fribourgeois. L'Association des communes fribourgeoises lancera un appel à ses membres. Le gouvernement cantonal invite les autres collectivités publiques à se joindre au mouvement. L'exécutif de la ville de Fribourg a de son côté décidé de contribuer aux opérations menées par l'Association Fribourg - Nova Friburgo par un montant de 30'000 francs. Dans un communiqué de presse, le conseil communal a exprimé sa tristesse et sa solidarité aux autorités et à la population de cette ville.
La Confédération aussi
La Confédération n'est pas en reste. Trois experts du Corps suisse d'aide humanitaire (CSA) sont arrivés dimanche soir à Rio de Janeiro et devaient se rendre ensuite notamment à Nova Friburgo. Ils sont en particulier chargés d'évaluer les besoins. L'aide suisse ne se limitera pas à Nova Friburgo, a déclaré la présidente de la Confédération dans une interview dimanche.
pour voir la vidéo cliquez ci dessous
Localisation des Andrey dans le Monde. Ces chiffres sont extyraits des pages Blanches des pays concernés, ils donnent le nombre de numéros de téléphones sous le nom de Andrey. On peut penser que cela donne une idée de la population "Andrey" locale, en suposant par exemple 2.5 personnes par numéros . Il faut noter que la liste n'est pas exaustive, dans la mesure où, dans certains pays, il est difficile d'avoir accès aux pages blanches. Donc un pays non cité ne correspond pas nécessairement à zéro.
| Pays | Nombre de N° de Téléphone |
Population estimée |
|---|---|---|
| Suisse | 873 |
2182 |
| France | 285 |
705 |
| USA | 154 |
385 |
| Germany | 22 |
55 |
| Canada | 20 |
50 |
| UK | 7 |
17 |
| Italie | 5 |
12 |
| Belgique | 4 |
10 |
| Luxembourg | 1 |
3 |
Les Naissances en France
source http://www.genealogie.com/popularite-du-nom-ANDREY/ANDREY.html
| période | NombreTotal de naissances en France | Uniquement dans le département du Doubs |
|---|---|---|
1891-1915 |
75 |
41 |
1916-1940 |
184 |
63 |
1941-1965 |
236 |
66 |
1966-1990 |
212 |
62 |
On peut constater que la région principale concernée est le département du Doubs, représentant à lui seul environ 1/3 des naissances. Rappelons que le département du Doubs est frontalier avec la Suisse Romande.
Crédits ou à consulter
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Marignan
http://www.diesbach.com/sghcf/s/schwartz.html
http://www.diesbach.com/rueil/rueil-actualites.html
